Ce vendredi 11 juillet, nous sommes 12 à prendre le chemin du refuge du Sélé en début d'après midi. La moitié du groupe a pour objectif l'arête des Boeufs Rouges démarcation entre les glaciers du Sélé et de la Pilatte, sous la conduite de Louis. L'autre moitié vise simplement le col du Sélé. Mais ce ne sont pour l'instant que des objectifs lointains devant les 850 m de dénivellé qui nous emmènerons au refuge, point de départ pour demain. La montée est tranquille, nous prenons amplement notre temps. Le refuge du Sélé est (d'après le site) un refuge "pour découvrir, en famille, la vie en refuge" mais son accès comporte néammoins une barre rocheuse équipée de mains courantes.
Le soir, les projets ont quelques peu évolués et finalement tout le monde ira au col du Sélé.
Un départ vers 4h du matin dans les éboulis, nous sommes munis d'une frontale qui ne restera pas éclairée très longtemps. Nous arrivons ensuite sur le glacier ou nous chaussons les crampons et nous encordons. L'occasion d'avoir une cordée féminine. Aussi ce sont 4 cordées qui progresse à un rythme assez lent ... sauf la cordée féminine qui va vite partir devant.
La course a été choisi pour permettre aux personnes qui n'ont encore jamais pratiqué de glacier de participer. Les pentes du glacier du Sélé sont assez douces et les quelques crevasses que nous apercevons ne sont pas impressionnantes. Arrivés quelques 30 m sous l'altitude du col, nous nous interrogeons sur la position de celui-ci. Une cordée part à droite et monte vers ce qui semble une falaise abrupte, la cordée des femmes est déjà parti en direction de ce qui ressemble bien à un col et les deux autres restent en retrait et attendent.
Finalement, seul Sylvie, qui s'est désencordée en arrivant sur les rochers sous le col, ira au col. Nous aurons quand même la photo.
Le temps passant, il nous faut redescendre et nous regagnons le refuge sans problème puis après le casse croûte, la vallée. Nous avons bénéficié d'un beau temps toute la journée.
ET
Note : Toute les photos sont de Sylvie.