Week-end de beau temps après une semaine perturbé où la neige est tombée en bonne quantité. Nous sommes 8 à nous retrouver dans ce secteur de la Lauzière, véritable paradis du ski de randonnée dans ces conditions.

Le samedi, nous envisagons le col des Paris St-Jacques. L'itinéraire est déjà bien tracé, de nombreux skieurs sont devant nous. En cours de route, nous changeons les plans pour aller vers le pic de Rognolet. Les pentes que nous avons en face de nous donnent sacrément envie ;) Quelques dizaines de mètre sous le col de montartier, le vent fort et la fatigue des membres du groupe nous font dépeauter à et endroit pour entamer la descente. Comme prévu, la neige est excelente. Nous trouvons des combes encore vièrges pour faire nos trace. Sur une contre-pente qui semble débonnaire, nous déclanchons une petite coulée. Deux membres du groupe sont déséquilibrés. Il n'y a pas de conséquences mais c'est un bon rappel à l'ordre. Le plaisir du bon ski ne doit pas nous griser, il faut rester vigilent.

Le dimanche nous partons pour le grand pic de la Lauzière. Il y a toujours autant de monde au départ de Celliers-dessus et il n'y a donc pas besoin de faire la trace. Après quelques 800m de dénivellé avalés, les jambes commence à tirer et l'objectif initial semble être trop ambicieux pour le groupe. Nous sommes face au couloir NE du petit Chateau. Cette pente à 40° sur 100m nous donne sacrément envie et nous nous prenons la decision de faire ce plan B pour ceux qui ont encore un peu de jus. La fin de la montée se fait les ski sur le dos et une fois dans la brêche au sommet du couloir, les doutes s'insinue dans quelques têtes. Tous le monde se lance tout de même et parviens à descendre sans encombre. Ce sera la première descente dans ce niveau de difficulté pour une bonne partie du groupe. La fierté se lit dans les yeux. Nous cassons la croute suite à ces émotions puis entammons la descente. Après quelques centaines de mètre de descente dans une neige encore axtra, nous en redemandons et recollons les peaux pour viser une pente totalmeent vièrge. LE choix s'avère payant. La pente soutenue sur une bonne centaine de mètre achève les dernières réserves d'énergie. Retour au minibus puis à Vienne après une petite récompense au bar de Celliers Dessus.