Perfectionnement alpinisme autour de torino (04/06/2022)

Par Laure

J1 On se retrouve à la Côte Saint André, direction l'Oisans. Départ du hameau des Étages. Montée au refuge à un rythme tranquille avec pause pique-nique dans le vallon du Soreiller. Nous arrivons au refuge en début d'après-midi. Chacun s'installe. Là, nous avons deux façons d'appréhender la sortie du lendemain : sieste et repos au refuge pour les uns, aller tâter du rocher pour les autres. Pour ça il y a une jolie voie de trois longueur à 10 min du refuge, "Blanche Neige". Il est temps de prendre le repas. Nous profitons de ce moment pour préparer la course du lendemain (Aiguille de la Dibona par la voie des nains et la voie normale) dans une démarche participative (Carto Systémique des Vigilances). On se couche tôt, après cette première journée bien remplie. J2 Départ à 5h50, il fait déjà jour. Pas de souci pour trouver le départ de la voie des nains, le gardien du refuge qui est aussi guide nous précède. On a même toute les explications pour passer ce fameux pas en 5a en traversée sous un petit surplomb. Ça passe impeccable ! On va se perdre un peu dans la deuxième longueur, la lecture de la voie n'est pas évidente, un peu de desescalade et on trouve le relai. Les troisième et quatrième longueurs sont belles et plus faciles. La sortie de la dernière longueur au pas des Clochetons est magnifique : vue sur la Dibona et les Clochetons de Gunneng. On se demande bien où on va passer ! Finalement le chemin est évident, on passe une vire qui nous mène au relai pour faire les deux dernières longueurs, quasi pas équipées et franchement aériennes. Cinq mètres après le dernier relai on atteint le sommet de l'Aiguille de la Dibona. Il ne faut pas traîner car le temps change et les cordées arrivent de la face sud. Le premier rappel n'est franchement pas sympa avec un espèce de dévers qui nous emmène pas là où on voudrait ! Il commence à tomber une petite grêle fine. Il faut faire vite. La descente se fait sous la grêle et l'orage est tout proche, par un névé depuis le col des Clochetons, plus ou moins rapide selon l'aisance et l'expérience de chacun. On est content d'arriver au refuge après cette belle journée. Repos et préparation de la journée suivante comme la veille (aiguille centrale du Soreiller), on a tous apprécié ce fonctionnement. J3 La nuit a été bonne, nous décollons à 6h20. La marche d'approche se fait par le névé qu'on a descendu la veille. Cette fois il est gelé. Les crampons sont bien utiles mais pour ceux qui veulent bien fonctionner. On met beaucoup plus de temps que prévu sur l'horaire pour rejoindre l'arête sud. La vue est déjà superbe, il fait grand beau mais on a pas trop de temps, il faut penser au retour. Une cordée entame la descente de l'arête, la deuxième fait le choix de monter voir un peu plus haut. On s'arrêtera au pied de l'Aiguille. La vue sur le massif des Ecrins est grandiose ! S'ensuit la desescalade et on retrouve le col des Clochetons et la même redescente que la veille. On arrive au refuge parfaitement dans notre timing. Puis c'est le retour à la voiture.

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Perfectionnement alpinisme autour de torino (04/06/2022)

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