Pic Coolidge. Alpinisme – Olivier/Pascal- 12-13/07/2015
Après la via-ferrata du matin, nous prenons le long, long chemin qui longe le Vénéon, pour prendre la montée assez raide du refuge de Temple-Ecrins (2410m). C'est l'après-midi, il fait chaud, c'est la canicule, nous montons chargé de matériel d'alpinisme et de rêves de sommet. Il faut s'arrêter pour boire, Olivier prend les commandes du groupe avec un rythme moins rapide. Le Refuge de Temple-Ecrins a fait l'objet de quelques travaux le rendant un peu moins austère mais il garde toujours son ambiance de refuge à l'ancienne. Tiphaine a été désignée comme responsable de la banderolle du club. Nous la déployons pour une photo-souvenir, elles iront jusqu'au sommet.
Départ matinal (4h20) comme il se doit en montagne. Le col de la Temple (3321m) est la 1ère étape. Il est 6h30. Nous avons cramponné juste en-dessous du col. La neige est correcte pour cet exercice. Le parcours en rocher, corde tendue, peut commencer. Olivier ouvre la voie. Exceptionnellement, nous sommes les premiers dans cette voie. Le plaisir du contact-rocher facile commence son œuvre bienfaisante pour l'esprit. L'ambiance est haute-montagne, bien dans le gazeux mais sans risques objectifs démesurés : l'idéal pour les novices de l'alpinisme facile. Les crampons reprennent du service pour le 1er névé quasiment plat à 3491m puis pour la partie finale en neige un peu plus pentue (3682m).8h20 sur la montre, il ne reste pas grand chose en rocher pour atteindre le sommet (3775m). Un petit ressaut et c'est le but. Les « Grands » des Ecrins sont là, la Barre en premier lieu attire comme le regard comme un aimant. Nous apercevons deux personnes à son sommet. Nous apprendrons plus tard qu'il s'agit de Timothée et de Philippe. Ils ont décidé la veille de se faire la Barre et ils sont là 331m plus haut, une marche haute comme l'Empire State Building et de difficulté bien autre...
Tour d'horizon, en-cas, photos, banderolle et c'est reparti pour la descente par le même chemin. L'arrêt au refuge est l'occasion d'une sieste réparatrice d'une nuit souvent précaire en refuge, d'autant que la Bérarde n'est qu'à 4,6km à vol d'oiseau, mais nous ne sommes pas des oiseaux. Nous prenons le long, long chemin qui longe le Vénéon. La récompense est le bonheur d'avoir atteint un sommet et ce soir là, le plaisir de se retrouver tous au chalet. Il reste encore suffisamment d'énergie pour traîner dans la Bérarde en fête : bal et feu d'artifice. Encore une journée bien remplie.
Dénivelée totale 2100m ; Cotation F ;30°max ;Pas de III ; Horaire total 14h environ
Matériel d'alpinisme classique : piolet, crampons, casque, baudrier, corde.
Pascale, Tiphaine, Hugo, Samuel, Olivier, Pascal.
Pascal