- Bec Pointu - Tete de la Dame
- Vercors -
Randonnée
Dimanche 1er Novembre 2017
Départ : Les Arbods – Omblèze 660m
Arrivée : Tête de la Dame 1506m Bec Pointu 1342m
Dénivelé : 1250m cumulé / 18km (raccourci possible) / circuit en boucle
Horaire: montée 4h00 ; Descente 3h00 ; 7h30 avec pause
Itinéraire : Les Arbods ; Les Quarante ; Pierre Plate ;1384m ;Tête de la Dame 1506m ; Crête des Teulières .bec pointu 1342m ;Col Bernard ; Courcousson ; pré des chaux ; Col d’Omblèze ; Col des Ayes ; Les Blaches
Difficulté : T2 Marcheurs entrainés
Matériel : RAS
Accès : départ Pont-Eveque: 7h00 ; A7 sortie Valence nord ; Chabeuil ; Peyrus ;D70 D68 ; D578 ; Omblèze ; 130km ; 1h50. Péage 7,40€
Carte : IGN 3332OT
Météo
Participants 6 : Alain, Bernard, Evelyne, Isabelle, Pascal, Paul.
Pour le 1er novembre, je cherchais une dernière belle randonnée d’automne. Sans problème de neige ou de météo maussade, pas trop éloigné de notre base de Pont-Eveque mais qui soit tout de même en montagne mais sans altitude trop élevée. Un endroit où le soleil s’éternise un peu plus longtemps avant l’hiver, où la vue se pose loin à l’horizon sans obstacle, où les chemins ne sont pas trop tortueux. Le diois, la Drôme des collines m’est vite venu en image. Venant de faire une formation vers Font d’Urle, j’ai d’abord cherché un circuit vers de le Puy de la Gagère. Mais, nos chaussures ont déjà foulé ce versant Sud du Vercors. Le Plateau d’Ambel aussi, et puis c’est surtout une affaire hivernale pour être apprécié, de grand froid, avec du vent, du brouillard, ce plateau d’Ambel. Cependant, la vue est saisissante sur le Val de Quint où coule la Sure, sur les Hauts Plateaux du Vercors et le Grand Veymont. Alors, restons-en avec la Tête de la Dame. La carte trace d’elle-même le circuit. C’est une longue ligne de crête issue de la Tête de la Dame jusqu’au Bec Pointu (turlu-tu-tu) qui sera la colonne vertébrale de notre chemin. Partir des Arbods, après les gorges d’Omblèze s’impose comme un départ tranquille. Nos longues ombres d’un soleil bien bas, s’étalent sur la prairie. La montée sur la crête des Quarante, puis dans les buis est bucolique. Un arrêt panoramique à Pierre Plate freine un peu le bon rythme de la montée. L’arrivée à un petit, tout petit chalet-refuge aux Sarnats est accompagné par un troupeau de vaches (??) d’où viennent-elles (??). En débouchant sur le Plateau d’Ambel, nous retrouvons de nombreux randonneurs arrivant du Col de la Bataille et peut-être de fond d’Urle. Lorsque nous entamons la descente vers la ligne de crête pour aller à Bec Pointu, un jeune randonneur vient de faire demi-tour, n’ayant pas trouvé le chemin.
Notre pause de mi-journée se situe sur la Montagne des Teulières. En repartant, nous croisons, un jeune couple au Col des Teulières. Bec Pointu est encore plus loin. Pas facile à repérer sur une crête bien encombrée, pas marquée et certainement très peu parcourue. La partie de « sanglier » commence dans une forêt dense, difficilement pénétrable. Le temps passe vite alors. Le parterre est recouvert de feuilles. Souvent glissant, ce matelas est parfois très épais : mes camarades n’ont pas manqués de m’ensevelir sous une couche épaisse et sans poids de feuilles mortes. Le chemin en est recouvert jusqu’à la taille. C’est assez unique. Nous atteignons tout de même le Col Bernard. Justement là où Bernard prend la pause. Le Pré des chaux nous offre un moment de répit mais immédiatement suivi par des moments d’incertitudes quant au chemin à suivre. Enfin chemin, non pas chemin, il n’y en a pas, disons le cheminement qui pourrait paraitre logique. Nous sommes entrainés du mauvais coté de la montagne dans un pierrier recouvert d’arbustes. Il faut revenir, basculer de l’autre coté, retrouver un chemin marqué. Il ne reste plus qu’à descendre en passant par le Col des Ayes, un pylône et suivre une longue route forestière qui parait interminable. La journée est bien avancée lorsque nous retrouvons le minibus.
Pascal
