La neige est tombée la semaine précédente et le temps est au beau, sans un souffle de vent, la journée promet d'être excellente. Dès le départ le Grand Veymont nous montre sa face la plus austère mais le soleil l'éclaire et la rend plus sympathique. La première partie de la montée se passe en forêt tout en douceur, idéal pour un échauffement progressif. D'ailleurs la première pause avant les choses sérieuses ne tarde pas. Une petite clairière pour être au soleil et voilà un bon emplacement pour faire le regroupement, se rafraîchir et manger un petit peu. À peine repartis nous croisons un groupe de chasseur. Ils n'avaient pas de fusil ce jour là mais ils viennent faire le recensement du gibier.
Le reste de la montée est plus raide mais heureusement abrité du soleil. La neige étant bonne cela nous permet de faire un tracé assez débonnaire et avec les cales de montée tout le groupe suit bien. La fin de la montée se transforme en un défilé et nous arrivons sur les hauts plateaux du Vercors au pas des Bachassons. Le sommet n'est pas loin mais encore hors de portée de notre vue et le mont Aiguille. Un dernier coup d'œil sur le Grand Veymont et sa petite sœur l'Aiguillette et c'est reparti. La marche devient beaucoup plus facile sur le plateau. Mais la neige a été travaillée par le vent, elle « crôute». Enfin le Mont Aiguille et juste après notre sommet mais complètement dégarni. Après une demi heure de marche le sommet est là avec une dernière petite montée. Un autre groupe arrive en même temps que nous au sommet. Ils viennent du Vercors sud où ils ont passé la nuit dans une cabane. Le Mont Aiguille s'offre à nous dans toute sa splendeur. Après la pause repas c'est la descente. Moment ludique et rafraîchissant pour certains. Tout de suite la première difficulté une pente un peu raide avec de la neige qui colle aux raquettes, mais quel point de vue sur le Mont Aiguille et quel mélange de couleurs. Nous retrouvons la forêt et la ballade plus traditionnelle. Un seul regret pour cette journée. Nous n'avons pas vu d'animaux, mais c'est normal car nous parlons trop fort, c'est les chasseurs qui nous l'ont dit.