notre première surprise en arrivant au col du Frêne, c’est l’absence de neige dans les prairies ; qu’à cela ne tienne nous démarrons la rando par un petit portage de 200 m en longueur pour nous échauffer doucement les muscles avant de chausser les skis sur la neige dure du matin.
Nous progressons dans les prés en nous initiant dans un terrain facile à la révision des conversions technique indissociable du ski de rando.
La neige porte bien, la première partie étant une succession de bois et de prairies, une bonne route forestière nous permet de nous élever facilement en évitant talus déneigés et futées. Enfin , nous trouvons vers 1200 m la belle pente large et régulière qui nous donne l’expérience des conversions multiples en terrain réel.
Le paysage est sauvage, des traces de lièvres, quelques oiseaux dans ce paysage rupestre et très méconnu des bauges, nous découvrons petit à petit un très joli panorama sur le mont Trélod, la pointe d’Arcalod, le mont Pécloz et la dent d’Arclusaz (celle que l’on voit de l’autoroute Chambery- Albertviille)
le sommet n’est plus très loin et nous entendons en arrivant les cris des enfants de la station d’Aillon toute proche. Nous avons fait quelques 650 m de dénivellé positive.
Quelques chiens de randonneurs venus en raquette veulent nous rafler les sandwiches et nous sommes déjà en train de descendre sur une neige de printemps(1) les belles pentes versant sud est.
(1) la neige de printemps est un terme utilisé par les skieurs pour signifier que la neige est molle sur quelques centimètres pour permettre une descente en faisant virages serrés ou larges sans plus de difficultés que sur une bonne piste de ski.