Grand Bec
(3398m)
Vanoise
Alpinisme
samedi 21 dimanche 22 juin 2014
Altitude départ : Champagny-Vanoise 1470m
Altitude Arrivée : Refuge des Gouilles 2360m Grand Bec 3398m
Dénivelé : 1962m
Horaire: refuge 2h30 Grand Bec 3h30 descente 2h00 total 8h. Difficulté : F : glacier - sérac
Matériel : Piolet, crampons, baudrier, corde, kit secours en crevasse
Accès : Vienne – A43 -Chambéry – Alberville – Moutiers Bozel, Champagny Le Haut, Parking. -198km : 2h20- autoroute (13,20€)
Hébergement : Refuge des Gouilles 2360m
Carte IGN : 3534OT.
Participants : 5 = Gilles, Jean-Pierre, Pascal, Bernard, Pascal
Itinéraire de ski de rando : du refuge, longer les Cotes Vertes 2727m ; rejoindre le col (2828m) sous la Becquetta . A flanc, main droite, prendre le glacier de Trouairou dans sa partie la plus plate, en étant rapide , les chutes de séracs pouvant arriver là. Remonter sud-ouest en passant par quelques rochers pour prendre nord-ouest la pente en direction du sommet. Franchir les rochers faciles pour le sommet 3398m.
Grand beau annoncé ce week-end.
J'annule la sortie Pic de la Grave, faute d'inscription, pour le Grand Bec en Vanoise.
Les presque 900m de dénivelé pour la monté au refuge, le samedi s'effectuent en 1h45, ce qui nous maisse le temps d'apprécier le Coté sauvage de cette partie de la Vanoise. Le gîte est sympa et le repas copieux et bon : soupe de légumes (découpés en carrés parfaits), riz (cuit à point) et Chili con carne, Beaufort fleuri à souhait et dessert avec myrtilles (tiens des myrtilles en juin ??? plutôt de 2013 non?).
Les couches sont dans des box de 2 places assez efficace pour lutter contre les bruits récurrents des refuges et confortable quand n es tout seul.
Lever à 3h30 ! Pour cause de neige molle et pas de regel nocturne : la nuit est courte. Le petit déjeuner est près du repas du soir...
Départ à 4h30 ou presque. Pour certains, de bon matin, les gestes sont imprécis et manquent d'habitudes pour tout caser dans le sac alourdi de matériel de sortie de crevasse, mousquetons, broches à glace (bien inutiles puisque neige molle), baudrier, machards, et évidemment corde, piolet, crampons.
A peine le jour se lève en ce jour le plus de l'année, qu'une mauvaise surprise se présente... sous la forme de nuages épais, noirs, bas et pas prévus du tout !
Plusieurs cordées sont à pied d’œuvre et maintenant seul compte le passage des séracs, la montée un peu raide, le franchissements de rochers, une croupe vers le point culminant qui est atteint en passant dans des rochers sur 15 mètres de haut Les crampons crissent dans la roche. Du sommet la vure est pas mal bouchée par le brouillard. Un vent froid souffle suffisamment pour qu'une fois les photos enregistrées, la descente est amorcée rapidement. La neige est bien molle, pas difficile à passer mais oblige à un équilibre à trouver sans cesse