Approche : Pont de la Betta (1350m) – Pas de la coche (1989m) – Pied de l’arête (2050m environ)
Dénivelée : positive = 700m
Traversée des arêtes : Environ 400m de dénivelée positive cumulée – 1 km de longueur
Météo : Beau, mais arête prise dans les nuages avec beaucoup de vent
Carte : 3335 ET Bourg d’Oisans – Alpe d’Huez
En fin de saison au club, nous aimons faire des courses d’arêtes à la journée plus « tranquilles ». Les arêtes du Pin ne dérogent pas à la règle en cette fin de mois d’août. Les massifs de Belledonne ou du Vercors sont idéals pour ce genre de course, et aujourd’hui ce sera donc un itiniraire dans Belledonne, situé au départ du Pas de la Coche : la traversée sud-nord des Arêtes du Pin.
L’approche est raisonnable (environ 2h) et nous voilà dans l’attaque du parcours qui commence par des gradins herbeux. La première partie de l’arête jusqu’au Pas du Pin est plutôt facile, ce que l’on appelerait du « terrain chamois ».
La suite est alors plus aérienne et technique, tout en n’excédant pas une difficulté de 3+. Plusieurs rappels ponctuent le parcours, et un groupe de 6 personnes entraîne obligatoirement des temps de latence plus importants dans ce genre de manipulation.
La difficulté principale viendra finalement du temps. En effet il était annoncé une belle journée ensoleillée. Mais il faut toujours se méfier du beau temps dans Belledonne. Comme souvent, les nuages se forment au niveau des arêtes. Il fait beau à l’est, il fait beau à l’ouest, mais sur l’arête c’est le brouillard !! Et le vent souffle fort, donnant une ambiance haute montagne à l’itinéraire ne dépassant pourtant pas les 2350m. Il nous faudra donc deviner plutôt que discerner le cheminement tout au long du parcours afin d’emprunter les passages les plus faciles et ne pas se retrouver bloquer par un passage plus compliqué que prévu.
Nous finissons par arriver à la brèche située entre le Pic Central et le Pic Nord, fin de notre itiniéraire. Le Pic Nord est en effet peu parcouru, et cela fait déjà une belle traversée. Un rappel nous permet de rejoindre le pierrier en contre-bas, et nous rattrapons le sentier qui descend du col de l’Aigleton.
Avant la descente jusqu’au parking, nous faisons une petite pause au habert d’Aiguebelle afin d’admirer la vue sur tout le profilé des arêtes. Les nuages ont en effet attendu que nous terminions notre chevauchée pour se dissiper. Quelqu’un se jouerait-il de nous là-haut ?!
Olivier.