Col d’Hurtières (1752m) – Col de la Grande Vache (1710m)
- Chartreuse -
Randonnée
Dimanche 20 novembre 2016
Altitude de départ : Col de la Charmette 1261m
Altitude maximum : Col d’Hurtières 1752m
Dénivelée cumulée: 720m Distance : 11.8km
Horaire: total = 5h50 Difficulté : facile
Matériel : RAS (les raquettes auraient été utiles)
Accès : départ Pont-Eveque 8H00St-Égrève - Proveysieux (D 105) - Col de la Charmette. 100km – 1h30 Carte IGN : TOP25 n° 3334 OT Massif de la Chartreuse sud
Météo : soleil ; quelques nuages ; Vent 80km/h ; -2° le matin +4° l’après-midi ; 10 à 30 cm de neige soit croutée, soit assez dure (à l’ombre)
Participants : 7 Agnès ; Christine ; Evelyne ; Alexandre ; Pascal ; Paul ; Philippe
Nous devions retrouver avec plaisir, Sophie, notre accompagnatrice préférée pour cette rando. Rendez-vous à Pomarey, à la barrière qui coupe la route en hiver. Sauf que la route n’est pas coupée. Et Sophie n’est pas là. Nous montons en minibus jusqu’au Col de la Charmette. Nous attendons un bon moment. Café pour se réchauffer. Au bout de ¾ d’heure, ne voyant revenir, transis, nous partons. Nous ne verrons pas Sophie aujourd’hui.
La neige est bien présente et en quantité suffisante pour marcher avec quelques difficultés. Voilà une occasion de perdue pour mettre les raquettes en début de saison. Nous suivons la piste menant au Chalet de la Charmette. Par erreur, en discutant, nous allons en direction du Col de la Grande Vache. Ce sera notre chemin de retour.
Le chemin bien enneigé en foret (Foret de Ginieux), est balisé par des marques jaunes. La direction générale est sud-ouest.
Nous sortons de la forêt sous le Rocher de Pré Large. Le sentier monte ensuite à travers l’alpage puis rejoint le sentier en provenance du Chalet des Bannettes au lieu-dit Prairie de Varavey.
Nous obliquons à droite pour parcourir l’alpage à l’est des rochers de Lorzier jusqu’au Col d’Hurtières. Le vent du sud, le foehn, est très fort. Des bourrasques doivent atteindre 80kmh au moins. Ce n’est même pas facile de rester debout sans être vigilant et bien s’aider par les bâtons pour se tenir à peu près droit.
Nous suivons à droite la direction du Col de la Sure. Le sentier descend jusqu’à la cote 1725. Nous apercevons alors le Mollard de la Chaleur, extrémité sud de la ligne de rochers en provenance du Col de la Grande Vache.
Décision est prise de faire le tour par le Col de la Grande Vache tant il parait impossible de remonter au vent, direction sud pour retrouver le chemin de l’aller. Mais nous n’avons plus que deux préoccupations dans notre vie : où manger le plus possible à l’abri du vent ? et avancer sans s’envoler dans les airs, pousser par le vent comme un ballon de baudruche. En traversée, en pleine pente enneigée balayée par le foehn, la progression est difficile. Nous descendons légèrement dans le vallon au-dessus du refuge d’Hurtières. Après plusieurs repérages, un petit bosquet parait l’endroit idéal pour une halte de mi-journée. Le ciel est bleu, essuyé par les nuages qui défilent à toute allure.
La longue ligne de rochers à notre droite est éclairée par le soleil. Elle parait bien longue avant d’arriver au Col de la Sure. Là le vent atteint sa vitesse maximale, crois-t-on. Les bâtons tiennent tout seul à l’horizontal, il faut s’arcbouter pour rester sur ces jambes, le sac à dos parait présenté une prise au vent digne du kile-surf. Les poumons sont bien dépoussiérés, nettoyés comme un filtre à air neuf. Une petite traversée, vent de travers, pour atteindre le Col de la Grande Vache. Le foehn est à son paroxysme. L’ambiance est haute montagne façon Mont-Blanc.
La descente en forêt est beaucoup plus calme, simplement pénible car la neige molle, piétinée, puis durcie par le gel rend le chemin défoncé. Nous marchons comme des fêtards du nouvel an.
Retour au minibus. Arrêt cafète Carrefour St-Egrève (ça vaut pas un petit bistrot de campagne mais bon).
La première sortie en neige de la saison a été bien ventée.
Pascal