Le Grand Charnier 2561m
- Belledonne -
Randonnée
Dimanche 23 octobre 2016
LA rando : Station de Super Collet 1630m – Table d’Orientation 2065m – 2092m- Col de Claran 1956m – Petit Charnier 2181m – Col du Golet 2095m- Grand charnier 2561m – D+1300m 7h30 (4h50+3h40) Retour par le Col du Golet et au-dessus du Refuge de la Pierre du Carre (lieu dit Le Chamois)
Difficulté : R3 pente herbeuse raide + quelques passages délicats
Matériel : RAS
Accès : départ Pont-Eveque: 7h00- Grenoble- Allevard Super Collet d’Allevard- 160km-2h15 (minibus =10€/pers)
Carte : 3433OT
Météo maussade – nuageux - quelques gouttes de pluie mais finalement pas plus. Vent frais.
Nivologie quelques centimètres de neige à partir de 2300m dans le Gd Charnier TRES glissante
Participants 8 : Marie, Nadège, Sylvie, Eric, Michel, Yves, Paul, Pascal
Le temps est maussade. Le parking est désertique. La neige est tombée depuis plusieurs jours mais nous ne savons pas exactement quand nous allons la rencontrer. Une station de ski c’est déjà pas bien beau, mais alors en automne, sans personne et sous la pluie, c’est encore pire. Il faut arriver au col de l’Occiput pour avoir une vue plus sauvage. La table d’orientation puis le Sentier 2000 sont balayés par le vent du Nord donc froid. Les nuages sont bas et noirs. La pluie n’est pas loin. Nous prenons quelques gouttes mais finalement nous marcherons une grande partie de la journée au sec. Du col de Claran (1956) nous entamons l’arête Nord-Ouest du Petit Charnier (2181). La suite est plus scabreuse dans les rochers, sur le fil de l’arête exposée. Une dalle bien humide réclame la pose d’une corde en main courante bien sécurisante. Il est déjà tard quand nous arrivons au Col du Golet. Nous mangeons pour reprendre des forces et essayant de na pas trop se refroidir. Après discussion et concertation, nous nous partageons en deux groupes. Un groupe (5 personnes) tente d’aller plus loin, peut-être jusqu’à la neige mais tout en étant pas si sûr d’arriver au sommet. L’autre groupe (3 personnes) préfère descendre tranquillement en passant par le Refuge de la Pierre Carrée. C’est parti. Nous attaquons l’ascension en pleine pente herbeuse humide : pas de glissade, merci. Nous passons sous le Rocher du Grapillon sans trop de difficulté. Elles arrivent quand nous rattrapons la neige. Oh ! pas épaisse la couche de neige mais extrêmement glissante cette neige d’automne prête à se transformer en eau sous nos chaussures ! C’est bien péniblement que nous arrivons au sommet, bien content d’avoir braver les croches-pattes que nous tend la nature. Compte tenu du froid, de l’heure qui avance, de la pluie qui n’est pas loin, nous ne nous attardons pas au sommet. La descente est encore plus délicate. Trop de neige pour être stable, pas assez pour glisser dans la pente caillouteuse. Nous retrouvons le Col du Golet avec satisfaction, le mauvais pas est passé. Le retour se déroule dans un paysage breton. Nadège a un petit coup de mou et nous prenons notre temps pour arriver au minibus où nos trois compères nous attendent depuis peu, nous on t’il dit.
Pas de soleil certes, mais un paysage d’automne sous un ciel tourmenté : c’est beau ! très beau !! En tout cas j’aime.
Pour changer, le Grand Charnier serait à envisager par le col de la Bourbière et sa pente sud-est : Belledonne est sans fin…
Pascal
