1350 mètres de D+, 18.5km, 9 heures avec les arrêts (1h30).
Initialement prévue le 07/10/2018, la sortie est avancée au 6/10/2018pour cause de mauvaise météo.
C'est une belle journée d'automne avec une couverture nuageuse qui empêche le soleil de réchauffer trop vite l'atmosphère. C'est bien car la montée qui nous attend est assez longue.
Nous partons de Bellecombe (Chapareillan), 1er arrêt au barrage sur le Cernon pour constater qu'il n'y a pas d'eau dans la retenue et que la cascade ne coule pas fort. Le sentier dans les bois est agréable. 2ème arrêt vers la fontaine de Rochereau afin de reprendre des forces pour attaquer la dernière partie de la montée qui permet d'atteindre la porte de l'Alpette et le plateau du même nom. Le soleil est au rendez vous au sortir de la forêt et la vue sur la vallée de l'Isère et les vignobles de savoie est magnifique. Les vaches ont quité les prairies, remplacées par une foule de randonneur venus de La Plagne. Il est temps d'attaquer le pas des barres, la partie un peu délicate de la montée car il faut mettre les mains et gravir une échelle. Déjeuner à la Fontaine Neuve sur le plateau du Granier. Le sommet est atteint après le repas où l'on retrouve la foule des grands jours. Il ne fait aucun doute que le Granier par le voie normale est une randonnée prisée des grenoblois et des chambériens. La vue donne en autre sur le lac du Bourget et la ville de Chambéry. Passage par la Croix, interdite d'accès pour cause d'effondrement, avant d'attaquer la descente. Nous prenons le chemin du pas de la Porte avec un arrêt pour regarder les 2 glacières où il y a encore de la neige. Nous laissons le chemin du pas de la Porte pour bifurquer au sud et prendre un chemin peu utilisé mais marqué en bleu et jaune. Nous allons descendre 3 barres. La première difficulté est de trouver le chemin car les feuilles et les herbes le rendent presque invisible. La deuxième est de deviner ce qui se chaque sous les feuilles, mais en prenant son temps et avec l'aide des mains ou des batons tout ce fait. Après cette partie le chemin s'élargi jusquà devenir une piste sur la fin.