Croix du Plane
- Bauges -
Raquettes
Dimanche 15 janvier 2017
Départ : La Compote 684m
Arrivée : Croix du Plane (1419m) et un peu plus (1500m) pour certains
Dénivelé : 900m selon les GPS
Horaire: 5h30 Difficulté : facile Matériel : Pelle sonde DVA
Accès : Pont-Eveque: 7h30 -A43-Chambéry - Aix les Bains – Sortie Grésy- D911 -Lescheraine- La Compote
Météo : couvert le matin, dégagée l’après-midi. Très froid (-10°) Nivologie : 3
Participants : 9 : Philippe, Chantal, Fabrice, Paul, Nadine, Jean-Marc, Michel, Bernard, Pascal.
Itinéraire:stationnement au pont de la Compote si fort enneigement sinon près du pylône au Creuset. Suivre la piste qui part en direction du col de la Fullie et qui longe le nant de Rossanaz. Vers 1010 m quitter la piste de la Fullie pour suivre celle de droite qui part en direction de Frotte cul.
La suivre jusqu'au premier chalet et de là prendre au mieux dans les pentes pour rejoindre le replat de la Croix du Plane. Vue magnifique sur les Bauges devant.
Une météo annoncée de moins en moins favorable en approchant du jour J et une belle vague de froid polaire n’étaient pas très encourageante pour cette sortie au Nord des Bauges. Nous ne regretterons rien. La neige venait juste de tombée en quantité après un hiver froid mais sec, sans précipitation. C’était donc sans se précipiter que les flocons recouvraient montagnes et forêts, prenant leur temps, sans se préoccuper des enjeux financiers de l’or blanc. Dès l’ouverture de la porte du minibus, le froid nous saisissait, traversant polaires et vestes de montagne. Sous un ciel gris, les neuf compagnons se réchauffaient rapidement sous le couvert forestier, à faire la trace dans trente ou quarante cen timètres de neige fraiche et légère. La route forestière mont ait tranquillement. Nous prenions de l’altitude sans nous en rendre compte. Après quelques chalets, le chemin n’était plus indiqué sur la carte, mais bien là. Le soleil perçait. Pour exercice, nous nous sommes tous espacés d’une trentaine de mètres, dans une traversée au pied d’une pente, trop peu inclinée pour présentée un réel danger mais c’était l’occasion de mettre en œuvre une consigne de sécurité. Plus haut, nous traversions à nouveau cette pente dans une neige bien épaisse. La p ente s’accentuait un peu. Bien vite, les sourires commençaient à remplacer le rictus du sportif qui cherche son souffle. C’est en sortant à la fois de la forêt et de cette pente, que nous découvrîmes le plateau de la Croix du Plane. Le soleil était radieux. Le ciel bien bleu au-dessus de nos têtes, seuls quelques nuages vaporeux jouaient à cache-cache avec les sommets. Ici, les sommets sont Trélod, Arcalod, Pécloz, Mont Colombier. Nous étions sous le Mont Colombier aux pentes abruptes sur cette face.
La neige fraîche toute neuve tapissait le sol, masquant les pierres et rochers. Les conifères retenaient de leurs branches ouvertes comme des bras des kilos de neige. Autant vous dire que l’instant fut magique.
Quelques uns allèrent un peu plus haut fricoter avec une courbe imaginaire : les mille cinq cent mètres d’altitude.
Malgré le soleil, le froid était intense. Le thermomètre marquait moins dix degrés. Le repas sur le pouce fut vite absorber derrière une grange, bien exposée au sud. Un petit tour à la Croix du Plane, puis vint la descente : rapide et joyeuse dans cette neige de rêve. Avec deux compères, Jean-Marc et Paul, nous tirâmes droit dans une pente assez raide, à travers les arbres encombrés de branches en tout sens. Les cuisses chauffèrent et durcirent dans cet exercice. Nous retrouvâmes le reste du groupe sur le parking, tous satisfaits de cette ballade en raquettes. Comme d’habitude, nous recherchions un bar-café ouvert le dimanche après-midi lorsque nous arrivâmes à Cusy pour s’arrêter dans une boulangerie-bar. Trop tentante, nous ne pûmes pas nous empêcher de partager une galette des rois. Le couple Chantal-Fabrice fut élu Reine et Roi par le sort, qui fait parfois bien les choses. Nous rentrâmes assez tôt le cœur enjoué de la beauté blanche de l’hiver en moyenne montagne. Pascal