Sommet prévu : Croisse Baulet – Massif des Aravis, 2236 m.
Départ de Pont-Evêque à 5h45.
Départ du Plan de La Giettaz (1230 m) à 8h50, il fait -10 °C
Le groupe des 13 passionnés s’ébroue tranquillement, la caravane se met en marche !
Dès les 1ers pas – alternatifs -, le manque de neige se fait sentir sous les skis. L’herbe est tout de suite dessous.
Nous cheminons sur le sentier d’été, à travers bois.
C’est plus du gymkhana que du skis de rando. De temps en temps, nous évoluons sur la neige, mais plus souvent sur les cailloux et les racines. Conversions, dérapages, dépose et repose des skis, glissades …. En fait une course d’obstacles parfaite pour évaluer la motivation et l’envie des 4 débutants du jour. Mais les sourires sont sur tous les visages, et le grand avantage de tout cela, c’est que les -10° du départ sont très vites oubliés !!!
Ce terrain met le matériel à rude épreuve, et nous ne tardons pas à sortir la trousse à outils pour quelques réparations d’urgence.
A la sortie du bois, Croisse Baulet nous apparait, le ciel est bleu, et le vent souffle beaucoup en altitude.
Nous continuons en direction de la tête de Ramadieu (1746 m) et pensions être débarrassés des sous-bois … Mais la nature ayant horreur du vide (d’obstacles), elle ne tarde pas à mettre en travers de nos skis de nombreuses vernes, qui en d’autres hivers plus enneigés n’auraient en rien entravé notre progression. Parfait pour les conversions …
Le petit Croisse Baulet est vite atteint (2009 m), mais le temps passe vite (11h30). Il y a beaucoup de vent, le froid est glacial, les nuages tournent autour de notre objectif, et nous pensons que peut-être nous n’irons pas au sommet.
Petite descente (en peaux) jusqu’au col de l’Avenaz (1929 m) et pause au début de la montée vers le sommet, à l’abri du vent.
Mais pourquoi s’arrêter ? Il est 12h20, et il n’y a aucun risque de dégel
La caravane s’étire, un Gilles devant (qui a lâché les chameaux), un Gilles derrière, et tout le monde arrive au sommet, les derniers à 13h15 quand les 1ers sont déjà redescendus.
La neige est très soufflée, et cependant bonne à skier. 300 m de descente où nous nous faisons plaisir.
Pause casse-croute au col et nous remettons les peaux pour remonter au petit Croisse-Baulet.
La neige est poudreuse, et malgré les vernes qu’il nous faut deviner et contourner, nous nous faisons plaisir. Mais les bonnes choses sont souvent très courtes, et les sous-bois nous obligent à déchausser les skis.
C’est donc à pied que nous rejoignons les voitures, ambiance ski de printemps si ce n’est la température. Il est un peu plus de 16h, l’heure idéale pour une bonne bière.
Belle journée, les 13 au sommet, belle ambiance, mais … vivement les prochaines chutes de neige.